« CAMP » de ROMs, le Samaritain

Dans le cadre d’un reportage pour Métronews, j’ai rencontré Saimir de l’association La Voix des RRoms. C’est lui qui avait alerté la rédaction qu’une expulsion s’effectuait à Montreuil. Après l’expulsion, Yacha, un Rom de l’ex-Yougoslavie, jouait de la guitare pour amuser les familles qui venaient de perdre leur habitat de fortune. Les enfants se mirent à danser et à rire. Ils avaient oublié leur présent, le temps d’une chanson, et étaient ailleurs, transportés par la musique et les paroles de Yacha. J’ai pris une photo et c’est cet instant que j’avais saisi qui m’a donné l’envie de m’immerger auprès de cette population si chaleureuse. Ce qui m’a aussi motivé, c’était mon indignation face à la stigmatisation et le traitement répressif réservé à ce peuple qui erre, sans terre, à travers le monde depuis des centaines d’années. Saimir m’a mis en contact avec Umberto de RRomEurope qui m’a présenté à Titel, le chef du « camp » de la Courneuve, qui m’a accueilli sans réserve dans son village en m’offrant l’hébergement dans une caravane. Un village qu’ est-ce que c’est? C’est un territoire qu’ on occupe pour y vivre et prospérer. Normalement c’est un endroit accueillant et propice à la vie. Il y a quelques années, Titel a investi un terrain vague près de la bretelle d’autoroute, à la Courneuve avec quelques membres de sa famille. Il y a construit sa maison et une église avec du matériel de récupération.D’autres familles originaires de Roumanie, de la région de Bihor, d’où il vient, se sont installées sous son autorité. Il est un peu le maire du village; il s’occupe de la sécurité, règle les conflits et les problèmes de la communauté. Nous sommes loin des cliches colportés par tous ceux qui veulent contribuer à nous effrayer. Les Roms sont des êtres humains avec les mêmes préoccupations que nous tous. Quelle liberté pour un homme s’il ne peut pas travailler, s’il n a pas de papier et qu’ il vit dans l’angoisse d’être arrêté ou expulsé à tout moment. Ils sont ici comme n’importe quels étrangers venus chercher ici une vie meilleure. La France est une terre d’ accueil. Cela fait partie de notre patrimoine culturel, qui nous fait rayonner dans le monde entier.Nous devons le préserver. Yann MERLIN

« The secret is that the Roma resemble us. »

There is good reason to ponder what “the Roma” now represents when redefining our relationship to « the Other « , because while for many the Roma are a problem, in reality, this attitude is in fact the dilemma.

« The disturbing strangeness » or fear of what should have remained secret.

During recent years, the position held by our politicians and most of the press (those who own and direct it), is proof that irrationality has returned, that we can also wonder about a diversity of opinion that is no longer guaranteed. Without media support, this idea of the Other could not spread and grow in public opinion. Incidentally, how could it?: most of the French do not know the Roma.

Without press backing, the conversion that we are witnessing over the years would be impossible. This slide towards a racism that has become ordinary would not exist.

« Beyond the sharing of knowledge, sensitivity and experience of the Other, it is the very idea of mingling which is forbidden, this primitive impulse that drives us to view sameness as a guarantee against the loss of self… » wrote Freud. The Roma « is » the very epitome of refusing authority and we therefore find it natural that they be hunted, arbitrarily expelled, cast out onto the street, or that their children are refused education and excluded from schools. They don’t want to do anything like everyone else; they are dirty, delinquent, drifters, lazy… They are pleasure-seekers who don’t enjoy like us, incapable of doing good. Quite simply, they are defined constantly as our opposite.

It is not enough that they are confined in misery, they must be sent back to whence they came; in other words daily persecution is their destiny. Thus they must return to live with the rats of Romania, Hungary or Bulgaria. That’s not our problem. Europe allocates credits for this and we shouldn’t have to pay twice for them. The Roma are expensive and worthless.

Of course, they can’t be political refugees. Among civilized European Union countries, after all…

In short: the Roma are subhuman. They have nothing to say and are never given the opportunity to express themselves.

In this context, Anina Ciuciu, author of the book « I’m a Gypsy and I remain so » (which describes her slums-to-Sorbonne experience as a Roma woman now integrated into French society) is the example of selective cases’ effectiveness: the « modified Other », a kind of « exception” which confirms the rule. On one hand it proves that meritocracy is still alive and well – the Republic’s school system is perfect and the social ladder still works – while at the same time her exceptional story can be exploited to illustrate the reverse of the message she attempts to convey. She is also the “proof” that “we” have nothing against the Roma. Giving visibility to a viewpoint is not left to chance.

The humanity of my images is demonstrated throughout their daily life and I simply bear witness to this, because the Roma allow me to photograph them and forget my presence, granting me their trust. They live in these images. In other words they eat, they have a wide variety of activities, they sleep, they make love (since they have children), they have fun, they believe in God, they pray. They live in a patriarchal mode. They are organized, they have aesthetic taste, they work, they have a culture, they are creative, they live in poverty but can laugh. They are united and help each other, they argue. They watch TF1 like everyone else – and all this does not correspond to the conveyed stereotyped images aimed at dehumanizing them. The Roma have become, despite themselves, those who don’t want to be integrated.

Whether they live in France or elsewhere, what is on display here is the negation of their status as human beings, of their very existence.

The Roma have become, despite themselves, those who don’t want to be integrated.

Yet what I describe through my photographs is not a falsehood. I have not rewritten reality. And yet, while I believe « everything is there », I sometimes hear: « What did you see? » – in the sense of: “What didn’t you photograph or weren’t able to photograph? » This attitude towards them affects us all. I also began this encounter with my prejudices. But I went beyond this and ask: « Please, look… The secret is that the Roma resemble us…  »

France, regularly called to order for its policy about foreigners, is not doing well.

« Le secret c’est que le Rrom nous ressemble. »

Il y a lieu de s’interroger sur la notion de symbole que représente aujourd’hui « le Rrom » dans la redéfinition de notre rapport à l’Autre car si pour beaucoup les Rroms posent problèmes, en réalité, c’est ça qui pose question.

« L’inquiétante étrangeté * » ou la peur de ce qui aurait dû rester secret.

Le discours de nos politiciens et celui d’une majorité de la presse (ceux qui la dirigent), ces dernières années, est la preuve que l’irrationnel est de retour, que nous pouvons aussi nous interroger au sujet d’une diversité d’opinion qui n’est plus garantie. Sans le soutien des médias, ce discours sur l’Autre, ne pourrait pas se diffuser et se développer dans l’opinion publique. D’ailleurs, comment cela se pourrait-il, la plupart des Français ne connaissent pas les Rroms.

Sans le soutien de la presse, la conversion à laquelle nous assistons depuis des années serait impossible. Ce glissement vers un racisme devenu ordinaire n’existerait pas.

« Au-delà du partage des connaissances, de la sensibilité et du vécu de l’Autre, c’est l’idée même d’un mélange qui est interdit, ce ressort primitif qui nous pousse à voir dans l’identique, une garantie contre la disparition du moi … » écrivait Freud. Le Rrom « est » le type même du refus de l’autorité et nous devons trouver naturel qu’il soit pourchassé, expulsé arbitrairement, rejeté a la rue, ou encore que ses enfants soient déscolarisés ou que l’école leur soit refusée. Il ne veut rien faire comme tout le monde, il est sale, délinquant, nomade, feignant… C’est un jouisseur qui ne jouit pas comme nous, incapable de faire le bien. Il est constamment défini comme notre contraire, tout simplement.

Qu’il soit enfermé dans la misère ne suffit pas, il faut le renvoyer d’où il vient, c’est-à-dire dans sa persécution quotidienne, c‘est sa vocation. Qu’il retourne donc vivre avec les rats de Roumanie, de Hongrie ou de Bulgarie. Ce n’est pas notre problème. L’Europe attribue des crédits pour cela et nous n’avons pas à payer deux fois pour eux. Le Rrom coûte cher alors qu’il ne vaut rien.

Bien sûr, il ne peut être un réfugié politique. Entre pays civilisés de l’Union européenne, tout de même…

En définitive : Le Rrom est un sous-homme. Il n’a rien à dire, et d’ailleurs, il n’a jamais la parole.

Dans ce contexte, Anina Ciuciu, auteur du livre « Je suis tzigane et je le reste » (qui décrit son parcours de femme Rrom intégrée à la société française, du bidonville à la Sorbonne) est l’exemple de l’efficacité du cas par cas : c’est « l’Autre-modifié », une sorte « d’exception » qui confirme la règle. D’un côté, elle est la preuve que la méritocratie est toujours d’actualité — l’école de la République est parfaite et l’ascenseur social fonctionne toujours — et en même temps, le coté exceptionnel de son parcours peut être récupéré pour illustrer l’inverse du message qu’elle avait l’intention de nous transmette. Elle est aussi la « preuve » que « nous » n’avons rien contre le Rrom. La parole n’est jamais donnée par hasard.

L’humanité, dans mes images, se manifeste dans le tout quotidien et je témoigne simplement, parce qu’ils me laissent photographier et qu’ils m’oublient, m’offrant leur confiance. Dans ces images, ils vivent. C’est-à-dire : ils mangent, ils ont tout un tas d’occupations, ils dorment, ils font l’amour (puisqu’ils ont des enfants), ils ont du plaisir, ils croient en Dieu, ils prient. Ils vivent dans un mode patriarcal. Ils sont organisés, ils ont un goût esthétique, ils travaillent, ils ont une culture, ils sont créatifs, ils vivent dans la misère mais peuvent rire. Ils sont solidaires et s’entraident, ils se disputent. Ils regardent TF1 comme tout le monde et tout ça ne colle pas aux images véhiculées qui visent à les déshumaniser. Le Rrom est devenu, malgré lui, celui qui n’aurait pas le désir de s’intégrer.

Ce qu’ils vivent chez nous ou ailleurs, ce qui se répète là, c’est la négation de leur statut d’être humain, celle de leur existence même.

« Le Rrom est devenu, malgré lui, celui qui n’aurait pas le désir de s’intégrer. »

Mais ce que j’ai écris avec mes photographies n’est pas une fabrication. Je n’ai pas réécrit le réel. Et pourtant, alors que selon moi «  tout est là », il m’arrive d’entendre: « Qu’est-ce que vous avez vu ? » — dans le sens de : « Qu’est-ce que vous n’avez pas pu ou voulu photographier? ». Le discours sur eux nous atteint tous. Je me suis installé là, aussi avec mes préjugés. Mais je les ai dépassés et je dis : « S’il vous plaît, regardez… Le secret, c’est que le Rrom nous ressemble… » La France régulièrement rappelée à l’ordre pour sa politique au sujet des étrangers, ne va pas bien.

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105 réflexions sur “« CAMP » de ROMs, le Samaritain

  1. bravo pour ces superbes photos helas tous les roms ne font pas aussi pacifique et calme qu’a la courneuve ou appparement ils ont civitlises chez nous les gosses ne sont pas scolarisés et font la manche ou pour passez le temps fracture les voitures je ne parle pas des odeurs ni des sacs poubelles pas plus que des trafics d’animaux quand aux enfants en bas age les meres s’en serve pour faire la manche au coin de rue les vieilles elle sont chargé de faire la manche devant les magasins les jeunes femmes (jolie) elle sont prostituée effectivement il y a toute un organisation mais pas la meme devant un media bonne journée a vous

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  6. salut Yann, ah oui alors c’est un beau travail. Tes couleurs, tes plans, tes compos. Cette humanité de chair, de sang, de rires, de misère et de fierté, comme elle transparait ici, Chapeau et merci, mon ami.

  7. Moi je me suis faite agresser par 4 jeunes filles Roms hier, le coup du journal qui sévit dans les grandes villes. J’ai été révoltée, parce que j’ai vu aussi un petit de 8 ans au plus, et j’ai voulu éviter d’avoir la haine, alors j’ai cherché à comprendre et je suis tombée sur ce site extraordinaire. Pourtant, je n’arrive toujours pas à comprendre. Chacun vit comme il veut dans un pays des droits de l’homme mais comment cautionner le travail des enfants, tout le monde sait que ces filles, ces gosses, sont obligés de ramener du résultat pour servir des familles riches souvent à l’étranger. Même la police, quand j’ai été faire mon procès verbal, m’a dit : madame, on ne peut rien faire. Eux mêmes ne peuvent pas faire autrement. Alors pourquoi n’ y a t’il aucun système qui permette l’école, l’intégration, qui permette à quelques uns des plus jeunes de s’extirper d’un système où l’agression de l’autre et la mendicité sont les seuls moyens de vivre ? Est ce de droite ou raciste que de dire qu’un groupe, un peuple, doit tenter de s’intégrer aux valeurs d’un pays, pour pouvoir s’y installer durablement ? J’ai été révoltée par ces filles qui me crachaient dessus pour faire diversion et que je ne regarde pas le clavier du guichet de retrait sur lequel elles pianotaient 300 euros…. et puis je me suis dit : si elles ne me font pas ça, elles se feront probablement tabasser ce soir. Pourrait il y en avoir une, un jour, une seule, qui sorte du lot, et tente autre chose, autrement ?

  8. J’ai accompagné une fois une jeune maman Rom et ses deux petites filles jusqu’à ce camp un soir d’hiver pluvieux. Cette femme, je l’ai croisé un matin sur mon chemin et je ne l’ai plus jamais oublié. J’ai fait ce que je pouvais pour l’aider, mais je voulais comprendre aussi ce qui faisait sa vie…
    j’ai vu ces rues, cet empilement de baraques de fortune, cette ville dans la ville qui a même son église.
    Ces images me touchent et me déchirent…je me souviens avoir été surprise par la décoration des intérieurs, cette propension à faire de ces lieux insalubres, miteux, vétustes un lieu de vie qui ressemble à chacun, qui véhicule sa propre identité.
    Merci Yann pour ce très beau travail…je suis photographe également et je trouve tes images très puissantes. L’image transcende parfois la réalité, j’ai foulé les allées de ce camp, peut-être croisé ces gens.
    Je ne sais pas ce qu’il est advenu du camp aujourd’hui, il était menacé de démolition cet été. Ma petite maman rom est repartie sous le coup d’une OQTF puis revenue voici un mois. Une semaine dans la rue puis de nouveau un camp mais cette fois ci bien plus loin en banlieue. Il faut tout recommencer à zéro, payer pour une baraque, un matelas, une bouteille de gaz…je me sens indignée et impuissante, souvent en colère aussi devant le cortège de préjugés que les gens trimballent sur cette communauté. Il n’y a qu’à regarder ces images pour comprendre combien la réalité est bien plus complexe mais aussi similaire à la nôtre…Ces gens ont des enfants avec autant de curiosité et un peu moins d’innocence dans les yeux. Que deviendra cette jeune génération d’enfants si nous ne leur offrons même pas la possibilité d’être scolarisés systématiquement dans de bonnes conditions…?
    Il faut continuer à se battre jour après jour pour la dignité des populations stigmatisées et opprimées.

  9. Tout le monde parle des Roms mais personne ne connais les Roms, merci de nous rappeler que ces gens sont bien nos frères humains par ces photos.

  10. Ce travail est absolument remarquable..Tellement vivant.et intriguant, qui nous fait voyager, nous donne envie de les rencontrer, de partager quelque chose. Ils ont tellement de choses à nous faire découvrir…Les couleurs chaudes sont magnifiques et j’imagine que ce campement est une forme nouvelle des bohémiens dans des roulottes qui m’ont tant fait rêver lorsque j’étais enfant….Je serais volontier partis avec eux à 3 ans, dans l’Est de la France si ma mère qui me cherchait,( je m’étais sauvée,) m’avait découvert avec une femme qui m’avait offert des pommes de terre…Je me sentais bien et n’était pas inquiète le moins du monde. Je retrouve, à travers ces photos, la fascination que j’avais éprouvée alors. Il faut garder les ROM, avec nous, ne pas les pourchasser..;Ils l’ont tellement été. FD Garcia LORCA était lui aussi fasciné par les Gitans. Nombre de ses poèmes en témoignent dans » Complaintes gitanes »…Bon, ce ne sont pas des Gitans, ce sont des ROM et alors , C’est de la même famille !

  11. Bravo …. Car découvrir, témoigner, s’immerger dans ce village, c’est trouver enfin une vertu positive au vocable « clichés ». J’espère que nous seront nombreux à aimer et promouvoir ces clichés CHEZ les Roms …. bien plus humains que les sempiternels clichés SUR les Roms ;-). Merci, merci ….

    • Reportage, clichés et photos remarquables…. mais je ne crois pas à l’intégration dans notre pays en ruine et en faillite de la communauté Roms.

      • Qu’est-ce-que cela veut dire pour vous « intégration  » ? Pourquoi ne pourraient-ils pas, les Rom, garder leurs coutumes, leurs modes de vie s’ils respectent les « lois » de la République ? Ils ne sont pas tous, voleurs, maffieux,attaquant de vieilles dames et agressant les enfants ou les jeunes filles!
        Peut-être avons-nous « peur » de l’étrange, l’inquiétante étrangeté ? Mais c’est un vrai problème que vous posez.Intégration est lourd de sens..Sans doute avoir vécu un temps avec eux, certains comme c’est le cas ici a permis de prendre connaissances de leurs manières de vivre ,des nomades, mais si chaleureux. Il me semble que c’est le côté  » marginal », border-line, qui dérange , non ?

  12. Oui, c’est vrai, les Roms ne peuvent pas s’intégrer en France (comme l’a dit Manuel Valls). Ils peuvent seulement faire de la musique et chanter et danser et rire, avant ou après expulsion.

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  15. Ils ont un bloc ou groupe électrogène? Ou bien bricolage et raccordement risqué (risques d’incendie) à un poteau électrique?

  16. Pingback: 3 semaines dans un camp de Rroms – La Courneuve, juillet 2013 | Etat d'Exception

  17. bravo yann, ce ne sont les premieres photos prisent par vous que l’on voit, on ressent toujours la meme emotion. votre generosite humaine est traduite a travers votre travail. continuez a nous epater.

  18. Que dire ?

    C’est magnifique !

    D’un point de vue photographique, premièrement mais aussi et surtout d’un point de vue humain.
    L’autre face, ce que beaucoup oublient devant le terme ‘Roms’ … Ce sont des personnes avec des sentiments et qui comme chacun méritent le respect. Ces personnes stigmatisées de tout côté, qui vivent comme il le peuvent. Ce qui me marque sur ce reportage, c’est le nombre de sourires.

    Si ces images pouvaient changer un peu la mentalité discriminatoire de certains, et les pousser à s’ouvrir ce qu’ils ne connaissent pas au lieu d’exclure …

    Je ne lis pas les autres commentaires, j’ai peur que cela m’énerve.

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